Sorry, Baby
Screenwriting Award – Sundance
2025
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En quelques mots :
Au cœur d’une Nouvelle-Angleterre rurale, Agnes, professeure de littérature à l’université locale, vit seule dans une maison isolée. Mais malgré la distance, elle peut compter sur son indéfectible amie, Lydie, pour traverser le temps et les difficultés. Long-métrage doux-amer réalisé par Eva Victor – qui incarne aussi le personnage d’Agnes –, « Sorry, Baby » raconte en premier lieu une touchante et belle histoire d’amitié entre deux femmes que rien ne semble pouvoir séparer, pas même l’adversité. Cependant, avec des couleurs pâles et hivernales qui instillent une atmosphère mélancolique, le film met aussi en images la trajectoire solitaire d’Agnes, brisée puis fragilement rapiécée suite à un évènement traumatique, malgré la présence salvatrice de Lydie – interprétée par Naomi Ackie. Justement construit en différents fragments de vie, « Sorry, Baby » met ainsi en exergue la longue et parcellaire reconstruction et résilience d’une femme dont le message, universel et directement transmis à un nourrisson lors des toutes dernières séquences, peut se résumer à un simple mais fort : “Courage, je serai là”.
Axel Chevalier
In short:
In the heart of rural New England, Agnes, a professor of literature at the local university, lives alone in a remote house. But despite the distance, she can count on her steadfast friend, Lydia, to get her through time and hardship. This bittersweet feature film directed by Eva Victor – who also plays the character of Agnes – tells a touching and beautiful story of friendship between two women whom nothing seems able to separate, not even adversity. However, with its pale, wintry colors instilling a melancholy atmosphere, the film also depicts Agnes’ lonely path, broken and then fragilely patched up following a traumatic event, despite the saving presence of Lydie – played by Naomi Ackie. Aptly divided into different fragments of life, “Sorry, Baby” highlights the long, fragmented reconstruction and resilience of a woman whose universal message, conveyed directly to an infant in the very last sequences, can be summed up in a simple but powerful phrase: ‘Be strong, I’ll be there’.
Axel Chevalier