Rsg Production

Amélie

et la Métaphysique des Tubes

 
(Little Amelie or The Character of Rain)
 
Prix du Public – Annecy

2025

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Au Japon, une fillette née de parents belges, accompagnée de sa nourrice nippone, découvre la magie de la vie. C’est le début de l’histoire d’Amélie, celle d’Amélie Nothomb telle qu’elle a été écrite dans sa « Métaphysique des tubes », ici mise en images par Maïlys Vallade et Liane-Cho Han. Récompensée du prix du public au dernier Festival d’Annecy, cette adaptation touchera autant les petites et petits que les grandes et grands.

« Amélie et la métaphysique des tubes », c’est avant tout un long-métrage d’animation sur les quelques peines mais surtout les innombrables joies et folies de l’enfance. Bien que l’intrigue se passe il y a des décennies, le film paraît intemporel et n’est en aucun cas imprégné de nostalgie ; à l’inverse, il est d’une énergie rêveuse et débordante, fortement ancrée dans le présent, à l’instar de l’héroïne qui vit intensément tout ce qu’elle traverse.

Merveilleusement colorées, les images sont des délices visuelles dont on ne peut se rassasier tant elles sont magnifiques. L’imaginaire fusant de la fillette étant bien évidemment lui aussi mis à l’écran, nombreuses sont les scènes surréalistes qui rehaussent le bonheur déjà immense et contagieux que nous transmet Amélie. Son regard naïf, curieux et intelligent de petite fille prodige ne peut ainsi que nous faire sourire.

La musique mélodieuse du film, composée par Mari Fukuhara, y est aussi pour quelque chose : avec l’image, elle forme une combinaison parfaite d’émotions hautes en couleurs où nous pouvons autant rire que pleurer sans jamais nous lasser du spectacle que nous offre Amélie, elle qui nous parle aussi indirectement en voix-off avec un vocabulaire joliment châtié et incomparablement authentique. « Amélie et la métaphysique des tubes » est ainsi un superbe et polychrome voyage dans cette période peut-être idéalisée mais belle malgré tout qu’est l’enfance.

Axel Chevalier

 

In Japan, a little girl born of Belgian parents, along with her Japanese nurse, discovers the magic of life. This is the beginning of Amélie’s story, as written by Amélie Nothomb in her “Character of Rain”, here brought to life by Maïlys Vallade and Liane-Cho Han. Winner of the Audience Award at the recent Annecy Festival, this adaptation will appeal to young and old alike.

“Little Amélie or The Character of Rain” is above all an animated film about the few sorrows, especially the countless joys and follies, of childhood. Although the plot takes place decades ago, the film feels timeless and is in no way imbued with nostalgia; on the contrary, it has a dreamy, overflowing energy, firmly anchored in the present, like the heroine who lives intensely through everything she goes through.

Wonderfully colorful, the visuals are pictorial delights we can’t get enough of. And, of course, Amélie’s vivid imagination is also brought to life on screen, with numerous surreal scenes that enhance the already boundless and contagious joy Amélie conveys to us. Her naïve, inquisitive and intelligent prodigy’s gaze can’t help but make us smile.

The film’s melodious score, composed by Mari Fukuhara, also plays a part: together with the frames, it creates a perfect combination of colorful emotions, where we can laugh as much as cry without ever getting tired of the spectacle Amélie offers us, who also speaks to us indirectly in voice-over with a beautifully polished vocabulary that is incomparably authentic. “Little Amélie or The Character of Rain” is therefore an amazing and polychromatic journey into the perhaps idealized but beautiful time of childhood.

Axel Chevalier

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