Rsg Production

The Life of Chuck

Life of Chuck

 
The Life of Chuck
 
People’s Choice Award – Toronto

2025

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« Merci, Chuck » Ce message apparaît absolument partout, alors que le monde est en train de s’effondrer – séismes, éruptions, incendies, ouragans, inondations, la Terre semble connaître ses dernières heures. Mais que se passe-t-il vraiment ? Nul ne le sait. Alors Marty, professeur à l’université, repense à son ex-femme qu’il aime encore et qu’il désire retrouver. Difficile d’en dire plus sans tout divulgâcher, donc nous nous arrêterons là sur le synopsis de ce long-métrage. Précisons cependant que « Life of Chuck » est une adaptation de la nouvelle éponyme de Stephen King – qui décidément écrit depuis des décennies maintenant une myriade d’histoires transposables vers le cinéma.

« Vive les artistes de rue » La structure assez spéciale du scénario reprend donc celle du livre, et elle permet de subdiviser le récit en plusieurs sous-intrigues, voire sous-genres. Car si la trame générale du film correspond bel et bien au titre, elle le narre d’une façon singulière, à la fois fragmentaire mais cohérente. Le personnage principal est ainsi présenté à différents âges et durant différents états d’âmes – au sens propre comme au sens figuré – ce qui le rend d’autant plus authentique. Surtout que son portrait, certes largement et volontairement incomplet, se dresse à travers quelques scènes d’apparence anecdotiques et des personnages secondaires, mais dont les existences prennent tout leur sens au fur et à mesure que l’histoire avance.

« Je contiens des multitudes » Cette phrase, tirée d’un poème de Walt Whitman, est la philosophie même du récit. Parce que « Life of Chuck » est avant tout une leçon de vie, une leçon sur nos vies, une leçon sur la Vie. Et bien que le récit tende parfois vers le merveilleux et le fantastique (ça reste du Stephen King), les différents messages qu’elle transmet nous invitent à réfléchir sur notre propre parcours. « Life of Chuck » raconte ainsi une belle et multiple histoire, qui touche et émeut, et qui peut-être vous apaisera au milieu de ces chaos que deviennent nos univers.

Axel Chevalier

 

“Thanks, Chuck” This message appears absolutely everywhere, as the world is falling apart – earthquakes, eruptions, fires, hurricanes, floods, the Earth seems to be experiencing its final hours. But what’s really going on? No one really knows. So, Marty, a university professor, starts to think about his ex-wife, whom he still loves and wants to reunite with. It’s hard to say much more without giving everything away, so we’ll stop here with this film’s plot. It should be noted, however, that “The Life of Chuck” is an adaptation of the short story of the same name by Stephen King – who has been writing a plethora of stories adapted to the big screen for decades now.

“Buskers Forever” The unusual structure of the screenplay follows the book’s, allowing the story to be subdivided into several sub-plots, or even sub-genres. Although the film’s general plot does indeed echo the title, it narrates it in a singular, fragmentary yet coherent way. The main character is presented at different ages and during different states of mind – literally and figuratively – which makes him all the more authentic. His portrait, though deliberately incomplete, is drawn through a few seemingly anecdotal scenes and secondary characters, whose lives take on their full meaning as the story progresses.

“I contain multitudes” This sentence, taken from a poem by Walt Whitman, is the very philosophy of the story. Because “The Life of Chuck” is above all a lesson in life, a lesson about our lives, a lesson about Life itself. And although the story sometimes tends towards the marvelous and fantasy (it’s still Stephen King), the various messages it conveys invite us to reflect on our own journey. “The Life of Chuck” tells a beautiful, multi-faceted story that touches and moves, and may even soothe you in the midst of the chaos that our world is becoming.

Axel Chevalier

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