Rsg Production

When the Light Breaks

 
Ljósbrot
 
Best Icelandic Film – Edda
Best Director – Edda
Best Actress – Edda
Best Supporting Actress – Edda
Best Special Effects

2025

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D’un coucher de soleil à un autre lors d’un bel été islandais, Una se voit affronter une myriade d’émotions. S’endormant dans les bras de Diddi son amour, elle se réveille sans lui, lui qui disparaît lors d’un accident au retentissement national. Una doit alors partager son deuil avec les amis d’enfance et proches de Diddi, y compris avec Klara, la petite amie officielle de Diddi que ce dernier prévoyait de quitter pour Una.

« When the Light Breaks » raconte tendrement et mélancoliquement comment la perte d’un être aimé touche de différentes façons et dans différents contextes son entourage. Una est ainsi totalement effondrée d’apprendre la mort de Diddi, mais elle ne peut pas l’exprimer sincèrement en raison de sa relation secrète avec lui, surtout en face de Klara. Et pourtant elle souffre de la même peine que ses amis d’infortune – qui d’ailleurs se trouvent tous dans la spirale d’un drame insulaire qui va bien au-delà de leurs cercles.

Si le titre international du film évoque la disparition de la lumière (et donc la tristesse), le titre original signifie « réfraction de la lumière » (et donc l’espoir) ; le long-métrage reflète en effet les deux conséquences du deuil : un malheur possiblement abyssal mais aussi un nouvel élan pour aller de l’avant en l’honneur de la personne défunte. En cela, l’évolution du lien entre Una et Klara ne peut qu’illustrer ces bouleversements.

Composé de plusieurs très belles images et de scènes marquantes, et avec une Una authentiquement interprétée par Elín Hall, « When the Light Breaks » propose ainsi un récit touchant – et même parfois poétique – sur la difficile gestion d’une disparition, le tout dans une lumière estivale et polaire.

Axel Chevalier

 

From one sunset to the next during a beautiful Icelandic summer, Una experiences a rollercoaster of emotions. Falling asleep in the arms of her beloved Diddi, she wakes up without him, who disappears in a nationally-renowned accident. Una must then share her grief with Diddi’s childhood friends and relatives, including Klara, Diddi’s official girlfriend, whom he had planned to leave for Una.

“When the Light Breaks” is a tender, melancholy tale about how the loss of a loved one affects those around her in different ways and contexts. Una, for example, is totally devastated to learn of Diddi’s death, but cannot express it sincerely because of her secret relationship with him, especially in front of Klara. Yet she suffers the same grief as her fellow mourners – who, incidentally, are all caught up in the drama of an island tragedy that goes far beyond their own circles.

If the film’s international title refers to the disappearance of light (and therefore sadness), the original title means “refraction of light” (and therefore hope); indeed, the film captures the two consequences of grief: a possibly abysmal unhappiness, but also a new drive to move forward to honor the deceased. In this respect, the evolution of the bond between Una and Klara can only illustrate these upheavals.

Featuring a number of beautiful shots and striking scenes, as well as Elín Hall’s authentic interpretation of Una, “When the Light Breaks” delivers a touching – and at times poetic – tale of coping with the loss of a loved one, set against a backdrop of polar summer light.

Axel Chevalier

Les Feuilles Mortes
Love Life