The Mandalorian Saison 2.5 ?

On laisse Mando et sa quête d’identité le temps d’un interlude avec le plus célèbre chasseur de primes de la galaxie : Boba Fett ! Apparu dès « L’empire contre-attaque » pour ne pas désintégrer Han Solo, le personnage s’avère être un clone d’un chasseur de primes mandalorien comme on le découvre dans la prélogie Star Wars. Après de nombreuses aventures dans les séries animées, les romans et les comics, il est finalement avalé par le Sarlacc dans l’épisode VI avant de réapparaître dans la saison 2 de Mando.

Cette nouvelle série live-action sert tout d’abord à répondre à de nombreuses questions sur son passé et expliquer qui ce mystérieux personnage casqué est devenu car il a profondément changé en vivant auprès d’une tribu Tusken dans la Mer de Sable. Après avoir éliminé Bib Fortuna, l’ancien majordome de Jabba le Hutt, Boba Fett devient le Daimyo de Tatooine et cherche à unir ses habitants et ses familles criminelles. L’intrigue suit alors à la fois un parcours à la « Dune » et un semblant de « Parrain » version Star Wars, tout en cherchant à raccorder les événements avec ceux de la série « The Mandalorian » et de l’univers live-action développé par le duo Favreau-Filoni.

De nouveau écrit par Jon Favreau, la série est cette fois réalisée en grande partie par Robert Rodriguez (Alita ; Sin City) et voit l’introduction de tout nouveaux personnages et de célèbres antagonistes issus de l’univers étendu, ainsi que le retour bienvenu de certains personnages dans la continuité de la série « The Mandalorian ». En cela le duo Favreau-Filoni réussit une nouvelle fois à rendre un univers très cohérent avec en têtes d’affiche Temuera Morrison et Ming-Na Wen développant plus en profondeur leur personnage de Boba et Fennec.

D’un point de vue narratif, la série est réussie, l’arc de Boba est abouti mais ni le côté mafieux ni le côté identitaire tribal de la série n’est vraiment assez développé à mon sens. Même si la structure en flashbacks des premiers épisodes était riche, la timeline principale est un peu précipitée par le nombre d’épisodes réduit avec deux chapitres centrés sur Mando remettant en question le titre de la série.

Je n’ai personnellement pas apprécié le dernier épisode qui m’a paru faible pour une conclusion et rend ainsi la série globalement assez inégale. Mais il faut toutefois souligner les effets visuels de grande qualité de la série avec d’excellents design des environnements dans le Volume d’ILM ainsi que des personnages où l’on peut noter de remarquables améliorations techniques comparées à la saison 2 de « The Mandalorian » en particulier pour un certain personnage …