Élémentaire
Elemental
2023
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Nouveau-né des studios Pixar, « Élémentaire » remplit toutes les cases du film émotionnel et mignon. Mais en puisant dans la réussite de ses prédécesseurs, il ne dépasse jamais les ambitions qu’il se donne et reste un film gentiment engagé. Une sorte de manifeste mignon et coloré à l’exécution parfaite.
Dans la ville d’Element City, les terriens, les aquatiques et les aériens vivent en parfaite harmonie. Alors que Fireland devient de plus en plus inhabitable, les flamboyants sont contraints à l’exil. Commencent alors les premières vagues d’immigration. Membre de la première vague d’immigration, Brul et Sandra Lumen vont faire face à un rejet de la part des autres éléments. Face à l’impossibilité de trouver un logement, les flamboyants sont contraints de s’installer en bordure de la ville au sein d’un quartier vétuste. Brul et Sandra fondent alors un commerce au cœur d’une bâtisse en ruine. Désormais installés, ils donnent naissance à Flam, la première flamboyante d’Element city.
Si la lutte des classes est mise sur le côté, « Élémentaire » dénonce une forme de xénophobie sur la peur de l’autre et la question de l’immigration. Dommage de constater que la question du cosmopolitisme et des frontières sociales se noie sous une péripétie de secours comme joker à un film qui s’essouffle. Le film des studios Pixar et Disney demeure une œuvre fascinante dans les détails et les relations qu’elle nous propose. Flam et Flack forment une belle histoire d’amour drôlement convaincante et touchante. Rien à dire sur l’animation des studios Pixar qui bâtissent un nouvel univers époustouflant dont on aurait aimé en explorer plus les recoins.
Pixar Studios‘ latest creation, “Elemental” ticks all the boxes for a cute, emotional film. But by capitalizing on the success of its predecessors, it never exceeds its ambitions and remains a nicely committed movie. A sort of cute, colorful manifesto with flawless execution.
In Element City, earth, water and air elements live in peaceful harmony. As Fireland becomes increasingly uninhabitable, the fire elements are forced into exile. The first waves of immigration then began. As part of the first wave, Bernie and Shila Lumen face rejection from the other elements. Unable to find housing, the fire couple were forced to settle on the outskirts of the city in a run-down neighborhood. Bernie and Shila then opened a business in a ruined building. Now settled, they give birth to Ember, Element city’s first Fire person.
If class struggle is sidelined, “Elemental” does expose a form of xenophobia based on fear of the other and immigration. It’s a pity to find that the question of cosmopolitanism and social boundaries is buried under an accidental plot that acts as a substitute for a film that’s running out of steam. Pixar and Disney studios’ movie remains a fascinating work in its details and relationships. Ember and Wade make for a compelling and touching love story. Pixar Studios offers a breathtaking new world of animation that we would have loved to explore more.
