Bob Marley : One Love
2024
FR EN
En quelques mots:
Malgré une promesse de biopic à l’aura politique, « One Love » ne fait qu’épouser les formes classiques du genre et s’écroule sous une facilité musicale.
En 1976, la Jamaïque est plongée en pleine guerre civile, opposant le parti travailliste et le parti national du peuple. Face aux tensions et à la violence, Bob Marley et The Wailers décident de participer au concert ‘Smile Jamaïcan’ organisé à Kingston pour la paix. Mais avant l’événement, Bob Marley et ses proches sont victimes d’une tentative d’assassinat. Après le concert et craignant pour sa vie et celle des siens, le chanteur s’exile à Londres. Débute alors le mythe d’une légende de la musique.
Si le choix de l’époque est judicieux face aux schémas classiques du biopic, « Bob Marley » n’échappe pas à une uniformisation de sa mise en scène et de ses partis pris scénaristiques. Le film ne parvient malheureusement pas à capter en profondeur le personnage et n’en dépeint finalement qu’une façade très soignée et sans porosité. Le film est tout de même porté par quelques belles séquences musicales, dont celle d’un enregistrement à Londres. Malgré un ton convenu, « Bob Marley : One Love » nous donne le sourire mais n’atteint pas toute la puissance du documentaire de Kevin Macdonald sorti en 2012 et sa précision du montage.
In brief:
Despite the potential for a politically resonant biopic, “One Love” merely embraces the conventional features of the genre, and fails to live up to its musical expectations.
In 1976, Jamaica is in the midst of a civil war between the Labor Party and the People’s National Party. Faced with the tension and violence, Bob Marley and The Wailers decided to take part in the ‘Smile Jamaïcan’ peace concert in Kingston. But before the event, Bob Marley and his family were the victims of an assassination attempt. After the concert, fearing for his life and his family’s, the singer went into exile in London. And so began the myth of a music legend.
While the choice of time period is judicious in the face of traditional biopic patterns, “Bob Marley” is not immune to a uniformity of direction and storytelling. Unfortunately, the film doesn’t manage to capture the character in depth, and in the end only depicts a very neat, clean facade. The film is nonetheless bolstered by some great musical sequences, including one during a recording session in London. Despite its conventional tone, “Bob Marley: One Love” brings a smile to our faces, but falls short of the power and precision of Kevin Macdonald’s 2012 documentary.
