Destination Finale : Bloodlines
Final Destination: Bloodlines
2025
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Qu’importe qu’on lui échappe, la Mort finira toujours par nous rattraper. Telle est la philosophie adoptée par la franchise « Destination Finale » née en 2000 et composée désormais de six films. Le concept ? Une personne tente d’éviter l’arrivée d’une catastrophe suite à une vision prémonitoire, mais l’empêchement de cette catastrophe n’est pas tout à fait du goût de la Mort qui va alors traquer toutes les victimes (provisoirement) sauvées.
L’opus « Bloodlines » n’échappe pas à la règle, avec une première séquence spectaculaire (à coup d’explosions, d’effondrement de bâtiments et même de torches humaines) puis une suite d’évènements « malencontreux » qui conduisent inexorablement à la fin de vie brutale de la totalité des personnages.
Le film forme une belle illustration de l’effet papillon (et plus généralement de la théorie du chaos) : le scénario est en effet un enchaînement bien vu car parfois trompeur de petits détails matériels et visuels – in fine mortels. En revanche, le sur-grossissement de ces éléments scénaristiques (des plans fixes sur des objets spécifiques aux traits de personnalités des protagonistes en passant par des dialogues pas très fins) rend le tout non seulement gore et comique, mais par moments carrément absurde et grotesque.
Somme toute très mainstream, « Bloodlines » demeure un film d’horreur divertissant, visiblement dans la veine de ses prédécesseurs, qui néanmoins vous plaira si vous êtes en manque de scènes de décès violents, alambiqués mais innovants voire amusants.
Axel Chevalier
No matter how hard we try, Death will always catch us. That’s the approach adopted by the “Final Destination” franchise, launched in 2000 and now expanded to six films. The concept? A person tries to avert a catastrophe following a premonition, but preventing the catastrophe is not to Death’s liking, so it hunts down all the (temporarily) saved victims.
“Bloodlines” is no exception to the rule, with a spectacular opening sequence (featuring explosions, collapsing buildings and even human torches), followed by a series of ‘unfortunate’ events that lead inexorably to the sudden end of life for all the characters.
The film is a fine illustration of the butterfly effect (and, more generally, of chaos theory): the screenplay is indeed a clever but sometimes deceptive sequence of small – and ultimately lethal – material and visual details. On the other hand, the over-coarsening of these plot elements (from still shots of specific objects to the character traits of the protagonists and not-so-elaborate dialogue) makes the whole thing not only gory and comic, but at times downright absurd and grotesque.
All in all, “Bloodlines” remains a very mainstream but entertaining horror film, clearly in the tradition of its predecessors, which will nonetheless please you if you’re looking for violent, convoluted but innovative or even amusing death scenes.
Axel Chevalier