Dune : Première Partie
Dune: Part One
Best Cinematography, set design, editing, visual effects, sound mixing & original score – Oscars
Best cinematography, set design, visual effects, sound & score – BAFTA
4 Visual Effects Awards – VESA
Outstanding Cinematography – ASC
Excellence in Production Design (Fantasy) – ADG
Excellence in Costume Design (Scifi/Fantasy) – CDG
2021
FR EN
“Beginnings are such delicate times”
Lorsque sa maison est appelée par l’empereur Shaddam IV sur la planète désertique Arrakis pour y exploiter l’Épice, essentielle aux voyages interstellaires, Paul, le jeune héritier du duc Leto Atréides, est violemment projeté à la rencontre de son destin. Pour survivre aux jeux de pouvoirs qui mettront en pièces son monde, Paul s’enfonce dans le désert à la recherche des Fremen, nomades insaisissables qui échappent au contrôle de l’Imperium…
Un projet sous LSD avorté et un film renié plus loin, le grand écran a enfin son « Dune ». Denis Villeneuve nous livre un intense moment de cinéma, un blockbuster politique et majestueux qui esquive la tendance actuelle du film parc d’attraction. Sa traduction visuelle du roman culte de Frank Herbert est une vraie merveille, que son rythme contemplatif si caractéristique nous laisse le temps d’apprécier.
Servi par un excellent casting (Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Josh Brolin, Stellan Skarsgård, Dave Bautista, Zendaya, Jason Momoa…), des décors et costumes dignes de l’époque pharaonique d’Hollywood et la musique envoûtante (saupoudrée de cornemuse) d’Hans Zimmer, « Dune » participe à renouveler l’enchantement des premières heures du roman dans le cœur d’une nouvelle génération de fans.
Adaptation au cinéma oblige, la complexité et la richesse du roman est quelque peu édulcorée.
À noter cependant la volonté du réalisateur de rendre saillant le sous-texte féministe, anti-impérialiste et écologiste du livre au travers de punchlines bien senties.
Villeneuve et son équipe ont parfaitement su capturer l’essence de l’univers désertico-mystique de « Dune ». Leur film nous aspire dans ce planet-opéra qui oscille entre la mythologie grecque et Lawrence d’Arabie. On n’a qu’une hâte : assister au deuxième acte du voyage de Paul vers celui qu’il est appelé à devenir.
Clément Piccoli
“Beginnings are such delicate times”
When his house is summoned by Emperor Shaddam IV to the desert planet of Arrakis to mine the Spice essential for interstellar travel, Paul, the young heir to Duke Leto Atreides, is violently thrown into the path of his destiny. To survive the power struggles that will tear his world apart, Paul goes deep into the desert in search of the Fremen, elusive nomads who escape the control of the Imperium…
After an aborted LSD project and a disowned film, the big screen finally has its « Dune ». Denis Villeneuve delivers an intense moment of cinema, a political and majestic blockbuster that dodges the current trend of the theme park film. His visual translation of Frank Herbert’s cult novel is a true marvel, which his characteristic contemplative rhythm allows us time to appreciate.
With an excellent cast (Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Josh Brolin, Stellan Skarsgård, Dave Bautista, Zendaya, Jason Momoa…), sets and costumes worthy of the pharaonic era of Hollywood and Hans Zimmer’s haunting score (with a sprinkling of bagpipes), « Dune » helps renew the enchantment of the novel’s first moments in the hearts of a new generation of fans.
As a film adaptation, the complexity and richness of the novel is somewhat watered down.
However, it is worth noting the director’s willingness to highlight the feminist, anti-imperialist and environmentalist subtext of the book through well-felt punchlines.
Villeneuve and his team have perfectly captured the essence of the desert-mystical universe of « Dune ». Their film draws us into this planet-opera that oscillates between Greek mythology and Lawrence of Arabia. We can’t wait to see the second act of Paul’s journey towards the man he is destined to become.
Clément Piccoli