Rsg Production

Ip Man 4

 
葉問4:完結篇Yè wèn 4: Wánjié piān
 

2019/2020

FR                   EN

 

Comme nous l’avons vu dans notre dernier dossier cette semaine, la saga « Ip Man » retrace les grandes étapes de la vie du maître de Wing Chun nommé Yip Kai-Man. Si la saga romance sa vie, c’est particulièrement le cas dans le troisième opus et dans ce quatrième et dernier qui est sorti cette semaine en France et en décembre dernier en Chine.

Donnie Yen reprend son rôle du maître de Kung Fu qui doit ici vivre avec le poids du cancer d’une part et celui d’être un père, de l’autre. Il est en effet temps de passer le flambeau pour Yip, la transmission du savoir étant une étape clé de l’art martial. Ce dernier film traite en parallèle les deux nouvelles générations, à savoir son plus connu disciple, d’un côté, Bruce Lee, et son fils, Ching, de l’autre. Yip Man se rend donc à San Francisco pour lui trouver une école et voir « la vie derrière la barrière ».

Tout comme le précédent opus, « Ip Man 4 », est bien plus ancré dans l’esprit saga que les deux premiers opus, l’aspect historique très présent dans les deux premiers, est ici moins important. Mais le film n’est pas pour autant dénué de valeurs, avec des thèmes tels que l’immigration aux USA, le respect de chacun ou encore la transmission du savoir, abordés dans cet opus.

L’importance et l’utilité du Kung Fu dans une situation de combat sont ici traitées à travers le corps des Marines et son sergent instructeur et celle dans la vie de tous les jours, l’est à travers la communauté de Chinatown et les personnages du président Wan et sa fille Yonah. Après Mike Tyson, dans l’épisode précédent, c’est au tour de l’artiste martial britannique Scott Adkins de jouer l’adversaire final de Yip dans un duel se rapprochant de plus en plus du combat libre dans le style MMA. Cependant, sur l’ensemble de la saga, les combats de « Ip Man 4 » ne sont pas pour moi les plus impressionnants ou les plus profonds. En revanche, le côté émotionnel est très présent dans les séquences de vie privée de Yip, faisant de ce film une bonne conclusion de la saga.

Raphaël Sallenave

 

As we saw in our last dossier this week, the « Ip Man » saga retraces the main stages in the life of the Wing Chun master named Yip Kai-Man. If the saga takes some liberties with his life, this is particularly the case in the third opus and in this fourth and last one which was released this week in France and last December in China.

Donnie Yen reprises his role as the Kung Fu master who must live with the weight of cancer on the one hand and the weight of being a father on the other. It is indeed time to pass the torch for Yip, the transmission of knowledge being a key step in martial arts. This last film deals in parallel with the two generations that followed Yip, namely his most famous disciple, Bruce Lee, on the one hand, and his son, Ching, on the other. Yip Man thus goes to San Francisco to find him a school and see « life behind the fence ».

Just as the previous installment, « Ip Man 4 », is much more anchored in the saga spirit than the first two installments, the historical aspect very present in the first two is less significant here. But the film is not without values, with themes such as immigration in the US, respect for each other and the transmission of knowledge addressed in this opus.

The importance and the usefulness of Kung Fu in a combat situation are dealt with here through the Marine Corps and its gunnery sergeant and that in the everyday life is dealt with through the Chinatown community and the characters of President Wan and his daughter Yonah. After Mike Tyson, in the previous episode, it is British martial artist Scott Adkins’ turn to play Yip’s final opponent in a duel that is getting closer and closer to free fighting in the MMA style. However, over the whole saga, the fights of « Ip Man 4 » are not for me the most impressive or the deepest. On the other hand, the emotional side is very present in Yip’s private life sequences, making this film a good conclusion to the saga.

Raphaël Sallenave

City of Darkness
Yip Man et le cinéma [dossier]