Le Robot Sauvage
The Wild Robot
Best Animated Feature + 8 Awards – Annie
Best Animated Motion Picture – PGA
2024
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À l’image d’un film comme « Wall-E », « Le robot sauvage » arpente la thématique déjà vue de la machine et de la nature. Une thématique ici exploitée sans la présence de l’homme, mais néanmoins avec une personnification de l’animal.
Alors que sa livraison échoue sur les côtes d’une île isolée et sans aucune trace de vie humaine, l’unité ROZZUM 7134 alias « Roz », cherche désespérément à accomplir ce pourquoi elle a été conçue, porter assistance à l’homme. Sans mission à accomplir, la jeune unité robotique va faire la rencontre d’un jeune oison orphelin.
En empruntant au design du gardien de Laputa dans « Le château dans le ciel » ou au cultissime « Géant de fer », le dernier-né des studios DreamWorks se fraye une jolie place dans le décor cinématographique de l’animation. Un personnage que les nouvelles générations accueilleront avec un certain entrain tant le film accroche à son personnage une montagne d’émotions, pour la plupart bienvenues.
Le bémol du film, est cette inlassable façon de souligner par le dialogue ce que l’on voit déjà à l’écran. Un matraquage qui vient malheureusement casser une création visuelle imparable et saisissante. Outre ce surlignage dispensable, « Le Robot Sauvage » réussit à peu près tout ce qu’il entreprend aussi bien à l’image que dans sa narration. Car même s’il compile les enjeux, chacun d’eux se met au service d’une fresque écologique commune. Une épopée futuriste attachante et à la technique saisissante qui conjugue avec humour, numérique et nature. Une aventure qui rappelle que le véritable nuisible à la nature n’est pas la machine, mais bien celui qui la programme.
Reminiscent of a film like “Wall-E”, “The Wild Robot” explores the familiar theme of technology and nature. A theme explored here without the presence of man, but nevertheless with a personification of the animal.
With its delivery stranded on the shores of a remote island with no sign of human life, the ROZZUM 7134-unit, aka ‘Roz’, is desperate to do what it was designed to do – help mankind. With no mission to accomplish, the young robot meets a young orphaned gosling.
Borrowing from the design of Laputa’s guardian in “Castle in the Sky” and the cult classic “The Iron Giant”, DreamWorks studios’ latest addition to the animated film repertoire takes its own special place. This is a character that new generations will welcome with open arms, as the film brings to his character a mountain of emotions, most of them perfectly warranted.
The film’s downside is its relentless use of dialogue to underline what we can already see on screen. It’s a heavy-handed approach that unfortunately undermines the film’s unstoppable, striking visual creation. Apart from this unnecessary emphasis, “The Wild Robot” succeeds in just about everything it sets out to do, both visually and narratively. Indeed, despite combining a number of issues, each of them serves a common ecological tale. This is an engaging futuristic epic, with a striking technical approach and a humorous blend of the digital and the natural. It’s an adventure that reminds us that the real threat to nature is not the machine, but the person behind it.
