Rsg Production

Beetlejuice Beetlejuice

 

2024

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De retour 36 ans plus tard, Tim Burton remet la machine « Beetlejuice » en marche avec autant d’efficacité que dans le premier volet. Un exercice risqué, mais qui ne souffre d’aucun vieillissement et se pare d’un casting quatre étoiles.

Désormais, mère, Lydia apprend la mort de son père et se joint à sa mère pour les funérailles organisées à Winter River, un retour aux sources pour la famille Deetz. Pour Beetlejuice, ce retour inattendu est l’occasion d’échapper à la vengeance d’une femme.

Dans cette nouvelle aventure, le réalisateur de « Big Fish » arpente son paysage cinématographique avec la même fraîcheur graphique. Rien ne manque, ni la musique de Danny Elfman ni l’architecture cabossée de l’après-vie où se succèdent personnages et folies. Si l’humour acerbe du premier se fait plus discret, il ne manque pourtant pas et vient servir une aventure simple mais réjouissante.

Ce qui ressort finalement de cette suite, c’est la façon dont Tim Burton s’amuse, manipulant le kitsch avec joliesse et le macabre avec humour. Le style est le même, et parvient à ravir spectateurs de la première et jeunes enfants.

Sorte de dernière danse, « Beetlejuice Beetlejuice » est aussi un adieu, une introspection personnelle et foutraque des angoisses de son réalisateur qu’il tourne en parodie. Ici, à Winter River, rien ne meurt vraiment.

Sacha Garcia
 

Tim Burton brings the “Beetlejuice” magic back to life 36 years later, with the same flair as the first installment. It’s a risky exercise, but one that doesn’t suffer from the effects of time, and features a star-studded cast.

Now a mother, Lydia learns of her father’s death and joins her mother for the funeral at Winter River, a homecoming for the Deetz family. For Beetlejuice, this unexpected return is an opportunity to escape a woman’s vengeance.

In this new adventure, the filmmaker behind “Big Fish” explores his cinematic canvas with the same fresh graphic style. Nothing is missing, not Danny Elfman’s music, nor the battered architecture of the afterlife, where characters and follies follow one another. While the biting humor of the first is more subdued, it’s not missing and makes for a simple but delightful adventure.

What ultimately stands out in this sequel is Tim Burton’s sense of fun, playing with kitsch with style and the gruesome with humor. The style is the same, and manages to delight both first-time viewers and young children.

As a sort of last dance, “Beetlejuice Beetlejuice” is also a farewell, a personal, wacky introspection of its director’s anxieties, which he turns into a parody. Here at Winter River, nothing really dies.

Sacha Garcia
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