Elyas
2024
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En quelques mots :
Pur film d’action à la française, « Elyas » met en scène Roschdy Zem dans le rôle d’un personnage brisé dont le lourd passé dans l’armée lui a laissé des cicatrices au cœur et au corps. Entre fusillades, courses-poursuites et cascades, ce film de Florent-Emilio Siri (le réalisateur de « Cloclo » et de la série « Marseille) reprend tous les codes du genre avec une intrigue assez conventionnelle qui rappelle beaucoup des thrillers d’action d’outre-Atlantique tels que « John Wick », « Man on fire », ou « Jason Bourne ». La différence se trouve d’abord dans son budget qui ne représente qu’un dixième des équivalents américains, ensuite dans son côté multilingue sur fond de mariage forcé au Moyen-Orient, et enfin dans notre perception du protagoniste dont on doute pendant toute une partie du film avant que la question de sa santé mentale soit quelque peu abandonnée. La mise en scène est nerveuse, proche des acteurs, avec de bonnes chorégraphies et quelques beaux visuels même si elle semble parfois divisée entre un style plutôt français puis très américain. Si le film en fait un petit peu trop dans quelques scènes, il reste un très bon divertissement d’action qui remplit sa mission même s’il aurait pu lui donner un angle plus novateur.
In brief:
This true French action film stars Roschdy Zem as a broken man whose heavy past in the army has left him with scars all over his body and heart. With its gunfights, chases and stunts, this film by Florent-Emilio Siri (director of “My Way” and the “Marseille” series) takes up all the codes of the genre, with a fairly conventional plot that is very reminiscent of action thrillers from across the Atlantic such as “John Wick”, “Man on Fire” and “Jason Bourne”. The difference lies firstly in its budget, which is only a tenth of the American counterparts, secondly in its multilingual nature set against the backdrop of a forced marriage in the Middle East, and thirdly in our perception of the protagonist, about whom we have doubts for part of the film before the question of his sanity is somewhat dropped. The direction is nervous, tightly focused on the actors, with good choreography and some fine visuals, even if it sometimes seems divided between a rather French and then a very American style. Although the movie goes a little too far in some scenes, it remains a very good action entertainment that fulfills its mission, although it could have taken a fresher angle.
