The Flash
2023
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Quelle laborieuse histoire qui use à son tour de la magie lassante du multivers. Si la forme est différente, le concept ne change pas pour autant. « The Flash » s’inscrit ainsi dans une continuité Marvelesque indigeste sous les faux airs d’un Retour vers un futur passé dont on ne sait plus vraiment quoi penser. Pourtant, « The Flash » reste force de proposition et rempli le rôle qui lui a été attribué, un film gentillet, copie conforme de la fast culture.
Après avoir sauvé le monde d’une nouvelle menace destructrice maléfique, le jeune Barry Allen tente de vivre une vie des plus normales malgré les responsabilités que lui confère son don. Alors qu’il maîtrise enfin ses pouvoirs, le jeune membre de la Justice League découvre une nouvelle facette de son pouvoir, le voyage inter-dimensionnel. Barry réalise alors qu’il peut intervenir sur le temps et modifier le passé. L’occasion pour lui de ramener sa mère à la vie et disculper son père. Un écart temporel aux répliques inter-dimensionnelles catastrophique.
Outre une réalisation discutable et un scénario bancal, le film d’Andy Muschietti peut remercier la présence de Sascha Calle qui incarne une super girl magnétique et androgyne. « The Flash » se consomme finalement comme un divertissement, un film où la pauvreté des vfx et le bâclage de leur exécution dû à la pression des studios sur les équipes vfx se ressentent tout du long. La justification de ce ratage complet des effets spéciaux sous le prisme d’un choix artistique tourne davantage au ridicule un film dispensable. Dommage aussi de constater la mise à disposition d’un méchant déjà utilisé, sorte de location de personnage au profit d’une fatigue scénaristique abyssale.
What a painstaking story, which in turn uses the weary magic of the multiverse. If the content is different, the concept remains the same. “The Flash” is thus part of an indigestible Marvel-esque continuity in the guise of a Back to a Future Past that we don’t really know what to make of anymore. And yet, “The Flash” remains a force to be reckoned with, fulfilling the role it’s been assigned: that of a pleasant movie, a carbon copy of fast culture.
After saving the world from a new, destructive and evil threat, young Barry Allen tries to live a normal life, despite the responsibilities his gift brings. As he finally masters his powers, the young member of the Justice League discovers a new facet of his power: inter-dimensional travel. Barry realizes that he can alter time and the past. This gives him the opportunity to bring his mother back to life and exonerate his father. A time warp with catastrophic inter-dimensional aftershocks.
Aside from its questionable direction and shaky script, Andy Muschietti’s film has Sascha Calle to thank, as the magnetic, androgynous Supergirl. In the end, “The Flash” is consumed as entertainment, a film where the poverty of the vfx and the botched execution due to studio pressure on the vfx teams are felt throughout. Justifying this complete failure of special effects as an artistic choice makes a mockery of a serviceable film. It’s also a pity to see a villain who’s already been used, a sort of character rental for the sake of abysmal script fatigue.