Thanksgiving : La semaine de l’horreur
Thanksgiving
2023
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En quelques mots :
Un an après une tragédie tuant plusieurs victimes piétinées dans un grand magasin le soir de Thanksgiving, un mystérieux serial-killer s’en prend violemment aux personnes tenues pour responsables de ce massacre. C’est ainsi que se résume l’intrigue de ce slasher purement états-unien, à la limite entre l’écœurant et le grotesque, mettant en scène des personnages peu travaillés et décontenancés par les évènements. Si le film pêche sur de nombreux plans – dans la forme comme dans le fond –, il a le mérite de pouvoir être lu comme une jolie satire de la société américaine baignée dans un consumérisme vorace, dans une violence aveugle et naïve, et surtout dans l’ignorance même de son histoire ; le choix de Plymouth, Massachusetts, et de cette sacro-sainte fête post-coloniale paraît ainsi particulièrement pertinent. « Thanksgiving » demeure divertissant, avec quelques scènes gores rigolotes, mais ne vous attendez pas à un chef-d’œuvre.
Axel Chevalier
In brief:
One year after a tragedy killed several victims trampled to death in a department store on Thanksgiving night, a mysterious serial killer violently attacks those held responsible for the massacre. That’s how the plot of this purely American slasher film can be summed up, bordering on the disgusting and the grotesque, and featuring a cast of underdeveloped characters bewildered by events. While the film lacks in many respects – both in form and content – it does offer a fine satire of American society, bathed in voracious consumerism, blind and naive violence and, above all, ignorance of its own history. The choice of Plymouth, Massachusetts, as the setting for this sacrosanct post-colonial holiday is particularly relevant. “Thanksgiving” remains entertaining, with a few funny gory scenes, but just don’t expect a masterpiece.
Axel Chevalier