Bref
[TV]
Saison 2
2025
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Fini le format court, place aux épisodes de 40 minutes. Avec un nouveau rythme plus posé Kyan Khojandi approfondit son concept de 14 ans son ainé, dont il entrouvre le moindre interstice. À la fois centré sur son personnage principal et sur ses secondaires, « Bref 2 » exploite à merveille la ‘sur mise en scène’ et s‘amuse aussi bien dans la forme que dans le fond. En tant que série de psychothérapie, cette seconde saison approfondit les enjeux dans une écriture mature et introspective.
À 40 ans, “Je” vient de se faire larguer. Tout est remis en question. Quel est le but de sa vie et avant tout, la vie a-t-elle un sens ? Qu’est ce qui nous maintient arrimé à ce torrent d’emmerde, de remise en cause perpétuelle et de désenchantement contant ?
Tout est ausculté avec sensibilité, humour et désarroi si bien que ce mélange ébouriffant s’adresse à tous, questionnant tout un chacun sur ses tourments, ses peines et ses amours. Torrent de nostalgie et de regret, « Bref 2 » se veut également la remise en cause d’un soi trop bruyant, c’est le chemin vers l’écoute, vers l’amitié, la vraie. Véritable voyage scénique, « Bref 2 » puise dans un imaginaire du stand up, alternant les espaces et les personnages comme un décor de théâtre. C’est une véritable réussite scénaristique, un bonbon de mise en scène et d’inventivité qui nous dérange avec bienveillance et amuse avec pensée. C’est doux, amer et piquant et on en redemande à chaque début de générique.
Sacha Garcia
Gone is the short format, in favor of 40-minute episodes. With a new, more measured pace, Kyan Khojandi takes his concept, 14 years older, a step further, opening up every last gap. Focusing on both its main character and its supporting ones, “Bref 2” makes the most of “over-staging”, and is as much fun in style as it is in substance. As a psychotherapy series, this second season deepens the themes with mature, introspective writing.
At 40, “I” has just been dumped. Everything is then thrown into question. What is the purpose of his life, and above all, does life have any point? What keeps us tied to this storm of crap, endless second-guessing and relentless disenchantment?
Everything is explored with sensitivity, humor and dismay, so much so that this rousing mix is meant for everyone, asking them about their torments, their sorrows and their loves. “Bref 2” is a whirlwind of nostalgia and regret, but it’s also about questioning an overly loud self; it’s the road to listening, to true friendship. It’s a true onstage journey, with “Bref 2” tapping into a stand-up style of storytelling, alternating spaces and characters like a theatrical set. It’s a real narrative achievement, a delightful feast of direction and creativity that disturbs with kindness and delights with wit. It’s sweet, bitter and spicy, and leaves you begging for more every time the credits roll.
